Du rouge dans le gaz

1988 en URSS 

 

Ingénieur chimiste de formation, Gérard Wamberg poursuit sa carrière prometteuse dans un des fleurons de l’industrie française. Il est convoqué au siège et se voit confier une mission de développement commercial de l’autre côté du rideau de fer : une forme de promotion à l’international pour cet homme ambitieux, prêt à implanter son groupe au pays des Soviets. Il va peu à peu découvrir l’originalité de cette mission : voulue par sa direction générale, ne serait-elle pas téléguidée par les services secrets français ? Pourquoi les assistantes russes, recrutées pour l’accompagner en URSS, ont-elles dû refaire leur vie en occident et semblent-elles encore se cacher 30 ans plus tard ? Nolens volens, Gérard est embarqué dans une affaire qui aurait pu le dépasser s’il ne s’était pas finalement prêté au (double ?) jeu. Alors que la pérestroïka bat son plein, il se trouve confronté à un système et à des hommes qui déjà préparent l’après-communisme, et pour qui la création d’une société mixte avec un grand groupe français représente l’opportunité d’apprendre, mais aussi de divulguer certaines informations… stratégiques… Un voyage au bout d’un enfer, pavé de bonnes intentions… ou non. 

Intérêt

Un livre « autobiographique » qui a la saveur d'un roman d'espionnage, d'autant plus prenant qu'il relate sous cette apparence des faits authentiques survenus durant les années 1980 dans un univers que l'on croit disparu mais qui pourrait bien avoir survécu aux derniers soubresauts de l'Histoire... 

Presse et critique

Dans cette fiction basée en partie sur des faits réels, le fondateur de la première filiale d'Air Liquide à Moscou dresse le portrait d'une Russie où se mêlent politique et économie, où les intérêts personnels interfèrent dans les négociations d'affaires et où les services secrets sont partout. (...) ce livre permet de s'interroger sur le système soviétique et ce qu'il en reste aujourd'hui, notamment dans la mentalité des milieux d'affaires. Les règles du capitalisme peinent à s'adapter aux coutumes d'une économie d'Etat avec ses lois secrètes. La citation« Les icônes auxquelles on attribuait un miracle étaient recouvertes d'une plaque métallique argentée, la riza, cachant certaines parties du corps, ajoutant à la beauté de l'objet un côté mystérieux. Le monde soviétique qui m'entourait n'était-il pas recouvert d'une immense riza qui cachait la réalité de la vie de tout un peuple ? »   Les Echos

 

Interview sur TV 2 rives

 

L'auteur à Moscou en 1988